Tarifs de Trump : Ces entreprises qui envisagent une expansion aux États-Unis

Expansion des entreprises aux États-Unis

L’annonce de nouvelles hausses tarifaires par l’administration Trump pousse plusieurs grandes entreprises à revoir leur stratégie et à considérer une implantation accrue aux États-Unis. Voici un tour d’horizon des plans annoncés par différents acteurs industriels :

Compal Electronics

Le fabricant taïwanais de PC portables envisage d’étendre sa production aux États-Unis. D’après son PDG Anthony Peter Bonadero, plusieurs États du sud ont été sollicités, avec une préférence pour le Texas, bien qu’aucune décision finale n’ait encore été prise.

Essity

Le groupe suédois de produits d’hygiène et de papier pourrait délocaliser une partie de sa production depuis le Mexique et le Canada vers les États-Unis en cas d’imposition de nouveaux tarifs douaniers.

Hyundai Motor

Le constructeur automobile sud-coréen a annoncé son intention d’augmenter la production locale aux États-Unis pour minimiser l’impact des tarifs. De plus, Hyundai prévoit de fabriquer des véhicules hybrides dans sa nouvelle usine en Géorgie.

Inventec

L’entreprise taïwanaise, spécialisée dans les serveurs IA utilisant des puces Nvidia, étudie actuellement les possibilités d’investissement aux États-Unis. Le Texas semble être un choix privilégié en raison de sa proximité avec le Mexique et de ses infrastructures énergétiques.

LG Electronics

Le géant sud-coréen de l’électronique envisage de transférer la production de ses réfrigérateurs du Mexique vers son usine de Tennessee, qui produit déjà des machines à laver et des sèche-linge.

LVMH

Le groupe de luxe français dirigé par Bernard Arnault a annoncé être « sérieusement en train d’examiner » une expansion de ses capacités de production aux États-Unis.

Samsung Electronics

Selon le Korea Economic Daily, Samsung pourrait délocaliser la fabrication de ses sèche-linge de son usine mexicaine vers celle en Caroline du Sud.

Stellantis

La maison mère de Chrysler avance dans ses projets de production d’un nouveau pick-up intermédiaire à Belvidere, Illinois.

Volkswagen

D’après Handelsblatt, Volkswagen étudie la possibilité d’installer des unités de production aux États-Unis pour ses marques Audi et Porsche afin d’éviter les répercussions des tarifs douaniers.

Face à l’incertitude économique et aux potentielles sanctions commerciales, ces entreprises prennent les devants en adaptant leur stratégie d’expansion. Le marché américain reste un levier clé pour contourner les contraintes tarifaires et renforcer leur présence locale.

Cinq éléments clés de la semaine : La Fed, la BCE et le PIB américain défient Trump

USD/JPY : Une phase de consolidation et de trading en range probable

Une semaine explosive pour les marchés entre politique, taux directeurs et indicateurs économiques

Trump, le faiseur de tempêtes sur les marchés

La présidence de Donald Trump reste un feu d’artifice permanent pour les investisseurs. Cette semaine encore, ses déclarations sur les droits de douane – entre allègements pour la Chine et menaces envers le Canada ou le Mexique – continueront de faire trembler les indices. Une rhétorique apaisée pourrait calmer les actions, tandis qu’un discours agressif boosterait le dollar. L’or, lui, danse au gré des humeurs boursières. 

Mais attention : Trump, grand amateur de valorisations boursières, pourrait modérer ses ardeurs. Les marchés, capables de répliquer par des ventes paniquées, servent de garde-fou. Autre dossier sensible : l’immigration. Des expulsions massives de travailleurs risqueraient de fragiliser l’économie… Un scénario peu probable selon nos prévisions. 

La Fed, prête à asséner un nouveau coup de massue ?

Réunion mercredi à 19h GMT. Aucun changement de taux n’est attendu, mais le ton de Jerome Powell sera scruté. En décembre, la Fed avait surpris avec un message ultra-rigoriste, tablant sur seulement deux baisses de taux en 2025. Depuis, l’inflation a légèrement reculé, mais l’emploi reste brûlant. 

Si Powell réitère ses inquiétudes inflationnistes – aggravées par les politiques trumpistes –, attendez-vous à un dollar en hausse et à l’or en chute libre. À l’inverse, un discours rassurant sur deux coupes possibles en 2025 ferait souffler les marchés. La Fed joue avec les nerfs des traders : prêts pour le rollercoaster ? 

BCE : Baisse des taux… et prière pour éviter la guerre commerciale

Jeudi, 13h15 GMT. Une nouvelle baisse de 0,25% est acquise, mais les motifs inquiètent. Si la BCE justifie son geste par une inflation maîtrisée, l’euro pourrait résister. En revanche, évoquer des craintes économiques ou des tarifs douaniers américains le ferait plonger. 

Christine Lagarde, en équilibriste, devra éviter les références politiques tout en reconnaissant l’impact des tensions commerciales. Autre attente : un possible pause en mars, pour contenter les faucons de la BCE. Un scénario qui soutiendrait la monnaie européenne. 

PIB américain : L’ogre économique montre ses muscles

Jeudi, 13h30 GMT. Le dernier trimestre 2024 devrait afficher une croissance annuelle de 2,8%, confirmant la suprématie économique des États-Unis. Un chiffre au-dessus de 3% renforcerait le dollar et inquiéterait les marchés actions, tandis qu’un ralentissement vers 2,5% offrirait un ballon d’oxygène à l’or. Notre prédiction ? Un solide 3%, de quoi alimenter l’optimisme… et les tensions sur les taux. 

Core PCE : Le test ultime pour la Fed

Vendredi, 13h30. L’indice préféré de la Fed pour mesurer l’inflation entre en scène. Après deux mois de hausse, une stagnation à 2,8% en glissement annuel est anticipée. Toute surprise (à la hausse ou à la baisse) bousculera les anticipations de taux. Si Powell a minimisé les risques et que le Core PCE s’envole, attendez-vous à un électrochoc sur les marchés. À l’inverse, un recul serait une divine surprise pour les actions. 

Une semaine sous haute tension, où chaque déclaration et chiffre peut tout faire basculer. Entre Trump imprévisible, des banques centrales sur le fil et des indicateurs économiques explosifs, les investisseurs devront garder leur sang-froid… et leur ceinture attachée.

Trump relance la guerre des tarifs : le peso mexicain sous tension

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Analyse des risques et stratégie trading sur l’USD/MXN

Les points clés à retenir

  • Des tarifs douaniers contre le Mexique et le Canada pourraient relancer l’inflation américaine.
  • Des représailles d’Ottawa et Mexico City risquent de freiner la croissance aux États-Unis.
  • Le peso reste vulnérable jusqu’au 1ᵉʳ février, les traders spéculent sur un rebond de l’USD/MXN avant un reflux.

Analyse fondamentale : le choc en cascade


Donald Trump n’a pas dit son dernier mot. Alors que les États-Unis s’apprêtent à taxer 25 % des importations mexicaines et canadiennes dès février, l’incertitude plane. Objectif affiché ? Protéger l’industrie locale. Mais derrière le slogan « America First », c’est un jeu dangereux qui se profile.

Le Mexique fournit avocats, agrumes et composants automobiles. Le Canada exporte pétrole et bois d’œuvre. Résultat : ces taxes pourraient renchérir essence, matériaux de construction et panier des ménages américains. Une aubaine pour l’inflation… mais un risque politique à l’approche des élections.

Côté Mexique, la présidente Claudia Sheinbaum joue la montre. Plutôt que de répliquer, elle mise sur une relocalisation industrielle pour réduire le déficit commercial avec la Chine (105 milliards de dollars !). Un pari audacieux : +10 % de production nationale = +1,2 % de PIB, selon le ministre des Finances.

Stratégie trading USD/MXN : acheter la rumeur, vendre la nouvelle


Les marchés anticipent. Depuis l’annonce, l’USD/MXN grimpe, porté par les ventes massives de pesos. La stratégie gagnante ?

  • Jusqu’au 31 janvier : position longue avec objectifs à 20,9 et 21,2 pesos pour 1 dollar.
  • À partir du 1ᵉʳ février : inversion probable si les tarifs sont reportés ou atténués. Les profits pourraient venir d’un repli technique.

Attention aux retournements : Ottawa et Mexico City ont des cartes à jouer. Le Canada est le 1ᵉʳ client de 36 États américains. Des taxes ciblées sur leurs exportations (armes, produits agricoles) pourraient ralentir l’économie US.

Source : Financial Times, analyse des flux de capitaux.

USD/JPY : Le yen profite des craintes tarifaires de Trump, la BoJ en ligne de mire

USD JPY Trump tarifs BoJ

Donald Trump relance-t-il la guerre commerciale ? Alors que le président évoque des taxes de 10% sur les produits chinois dès le 1er février, l’incertitude règne sur ses prochains coups. Un flou qui booste les actifs refuges, comme le yen japonais – grand gagnant face à un dollar moins dynamique. En période de tensions géopolitiques en Asie, la devise nippone retrouve des couleurs.

Et la BoJ dans tout ça ? La Banque du Japon dévoile sa décision ce vendredi, avec une hausse des taux très attendue. Mais le vrai suspense porte sur la suite : si cette hausse s’avère être la dernière (comme le suggèrent certains analystes), le yen pourrait perdre en momentum. À suivre… mais d’ici là, la devise reste sous pression haussière.

USD/JPY : Les niveaux qui font trembler les traders

  • Résistance clé : 156,06 (un mur depuis décembre), puis 156,59.
  • Soutiens immédiats : 155,38, et le double creux à 154,79.

Le pair navigue en eaux troubles, entre incertitudes politiques et attentes monétaires. La consolidation actuelle pourrait précéder une nouvelle dynamique. Patience…

 GBP/USD : La livre profite du recul du dollar, le seuil de 1,2365 en vue

GBP USD Trump tarifs

Donald Trump a signé ses premiers décrets… sans y glisser de mesures tarifaires chocs. Ses déclarations laissent entrevoir une approche graduelle sur les taxes à l’importation – de quoi rassurer modérément les marchés. Résultat : l’appétit pour le risque redonne des couleurs à la livre sterling, tandis que le dollar américano perd du terrain.

Aux États-Unis, des tarifs douaniers moins agressifs pourraient limiter les pressions inflationnistes… et donc les ardeurs de la Fed. Si ce scénario se confirme, le billet vert pourrait abandonner une partie des gains accumulés depuis l’élection.

Côté britannique, les dernières données sur l’inflation – en léger repli – ont fait chuter les obligations d’État (Gilts) après leurs sommets historiques. Malgré les craintes persistantes sur la stabilité fiscale du Royaume-Uni, la livre montre une résilence surprise, sortant des creux récents.

GBP/USD : Les niveaux à surveiller

  • Objectif des haussiers : 1,2365, puis 1,2490 en cas de percée.
  • Soutiens immédiats : 1,2235 et 1,2155.

La tendance reste favorable à la paire, portée par un contexte monétaire moins tendu. Les traders gardent un œil sur Washington… mais respirent (un peu).

 L’or en route vers 2 762 dollars ? La chute des taux relance la tendance haussière

or prix hausse taux

Les menaces tarifaires de Trump font moins trembler les marchés que prévu. Si certaines taxes à l’importation pourraient bien s’appliquer, les investisseurs semblent garder leur calme… pour l’instant ! Résultat : les rendements des obligations américaines reculent, une aubaine pour l’or physique – qui ne génère pas de rendement, mais devient plus attractif face aux actifs financiers.

Et le Moyen-Orient dans tout ça ? La trêve Israël-Hamas, bien que fragile, a un impact limité sur les cours. La vraie force motrice de l’or reste la demande des banques centrales, notamment chinoise et russe, qui diversifient leurs réserves.

Analyse technique : l’or en mode conquête

  • Résistance à franchir : 2 762 ,puisl’embleˊmatiqueseuildes2 800,puislembleˊmatiqueseuildes2 800.
  • Soutiens immédiats : 2 733 ,suivide2 689,suivide2 689.

Avec une tendance clairement haussière sur le XAU/USD, les retraits ponctuels ne devraient pas inverser la dynamique. La prudence reste de mise, mais les indicateurs techniques soufflent un vent favorable.

Dow Jones (US 30) : Les marchés ignorent les menaces tarifaires de Trump, le seuil de 44 191 points en ligne de mire

Dow Jones Trump tarifs

Donald Trump a-t-il allumé un contre-feu ? Alors que les rumeurs d’un report des taxes à l’importation circulaient, l’ancien président a relancé les tensions en évoquant des droits de douane de 10% sur les produits chinois… à compter du 1er février – un samedi, dans dix jours. Une annonce qui fait suite à des propositions similaires visant le Canada et le Mexique (25%). Si ces déclarations contredisent les espoirs d’apaisement, elles cadrent avec les promesses de campagne du républicain.

Malgré les craintes des investisseurs – les taxes douanières pèsent historiquement sur les échanges mondiaux –, les marchés semblent retenir davantage les ambitions technologiques de Trump. Son projet « Stargate », un plan d’infrastructures dédié à l’intelligence artificielle, pourrait mobiliser jusqu’à 500 milliards de dollars et dynamiser l’économie américaine. Un vent d’optimisme qui explique peut-être la résilience actuelle.

Dow Jones (US 30) : un rebond technique encourageant
Malgré les oscillations liées aux annonces de la Maison-Blanche, la tendance globale reste positive aujourd’hui. Après un test de la moyenne mobile 200 périodes (4h) – un niveau clé –, l’indice a rebondi, signalant une dynamique haussière.

  • Résistances à surveiller : 44 191 points, puis 44 483 points.
  • Supports immédiats : 43 780 points, suivi de 43 321 points.

Si les déclarations politiques continueront d’alimenter la volatilité, les indicateurs techniques restent globalement orientés à la hausse. Affaire à suivre… mais sans panique !

Dow Jones (US30) : une correction baissière possible après 5 vagues complètes, support à 43 083

Analyse Dow Jones US30

Nous avons constaté une forte volatilité cette nuit avec l’entrée en fonction du président Trump.
Le graphique horaire met en évidence un niveau d’extension de 261,8 % à 43 395, une cible courante pour finaliser un décompte des vagues d’Elliott (5 vagues).
Sur le graphique quotidien, les niveaux proches du retracement de 61,8 % à 43 830 attirent les vendeurs. Cette période suggère la formation d’un modèle Gartley.

Conclusion :

Le biais reste légèrement baissier. Les niveaux de 43 083 et 42 344 devraient attirer les prises de bénéfices. Nous prévoyons que les replis à moyen terme seront achetés, permettant à l’indice de progresser pour finaliser le modèle Gartley.

L’or évolue dans la cinquième vague haussière d’un comptage d’Elliott, le précédent sommet à 2 726 $ est sur le point d’être dépassé

Analyse technique de l’or

L’or progresse dans la cinquième et dernière vague d’un comptage haussier d’Elliott. Le précédent sommet du 11 décembre à 2 726 $ est actuellement testé.
Selon les projections, de nouveaux gains pourraient atteindre 2 756 $. Un support intrajournalier se situe à 2 697 $, tandis que le support à moyen terme se trouve à 2 620 $.

Depuis le 25 novembre, une période de consolidation est notable, analysée comme une zone d’accumulation Wyckoff. Cela suggère qu’une cassure à la hausse pourrait être suivie de ventes.

Conclusi

Je surveillerais une cassure du précédent sommet pour éliminer les positions vendeuses faibles. Cependant, prudence, car la matière première se trouve dans la cinquième et dernière vague.

GBP/USD prêt à baisser face à de nouvelles craintes de tarifs Trump, les baissiers visent 1,2156

Prévisions GBP/USD

Trump donne, Trump reprend. Les marchés ont bondi et le dollar américain a chuté lundi après des rapports indiquant que le président Donald Trump n’annoncerait pas de tarifs douaniers dès son premier jour en fonction. Mais la situation a changé plus tard, lorsque le nouveau président a évoqué l’idée d’imposer des taxes dès le 1er février.

Le dollar américain regagne du terrain, provoquant une baisse du GBP/USD. Et la livre sterling dans tout ça ? Le rapport sur l’emploi au Royaume-Uni a montré des résultats mitigés : les demandes d’allocations chômage ont augmenté moins que prévu en décembre, mais le taux de chômage est passé à 4,4 %. Les salaires ont progressé de 5,6 % sur un an, comme prévu. Pas de surprise globale.

Le GBP/USD trouve un support à 1,2261, puis à 1,2156. Les résistances se situent à 1,2350, puis à 1,2436. La tendance technique générale reste baissière.